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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 16:06
Les Tribulations d'une Niçoise dans le Far Ouest!!! Volet 19

 

 

Voilà déjà plusieurs fois que j’efface ce que j’écris car je ne parviens pas à le dire.

Les volets des tribulations d’une Niçoise dans le Far Ouest c’est fini.

Pff c’est dit. On respire (on soupire un peu aussi).

J’ai fini par quitter Nantes.

Le 11 juillet de cette année 2012.

Par un temps de 11 degrés… oui, j’ai bien écrit le 11 juillet.

L’appartement de Loire et Soleil a été rendu à la gentille demoiselle de l’agence immobilière, et puis, j’ai été rendre le vélo que j’ai loué pendant plus d’un trimestre… avant de dire au revoir à ma copine de Eram et de faire un dernier tour en ville et puis, on s’est dit « à bientôt » sur les marches de la place Commerce. Au moins on a évité les « au revoir » tellement glauques et incertains…

Voilà. Je suis montée en voiture avec Monsieur et nous sommes partis vers 18 heures.

J’ai eu du mal à réaliser, avant que nous nous arrêtions à l’hôtel d’autoroute pour passer la nuit.

Je dois admettre que je déteste l’insécurité liée aux changements de ville.

La première fois que je l’ai vécu, c’est en quittant la Côte d’Ivoire pour Nice.

Je devais dormir chez une amie, qui n’était pas là et sa coloc (totalement inconnue) et venue me chercher… j’avais moins de vingt ans et j’étais terrifiée car je ne savais pas de quoi avait l’air leur appart ni où j’allais atterrir.

Puis je suis allée à Nantes, et mon arrivée c’est avérée très loin de ce que j’imaginais en rejoingnat mon copain, et nous voilà à nouveau à « l’aventure » (le simple mot me fait froid dans le dos) en route pour Nice certes mais sans appart’ ni job… comme deux SDF….

Bon le problème du job et du logement ont vite été résolu (le deuxième jour nous avions un studio), mon homme est retourné aux bateaux et moi sur Monaco…

Cela s’appelle du bol, et je n’aime pas compter dessus.

En tous les cas, nous revoilà dans des conditions plus que sympas : le soleil, la plage, les copains, la salsa… ma vie presque comme avant…

Et pourtant, écrire me manquait. C’est vrai que j’avais commencé par râler.

Et puis, je m’étais prise au jeu, de partager avec vous mes découvertes et mes coups de cœur.

Je suis moins isolée, mais je pense que cela reste important pour moi.

Je tiens à remercier mes girls pour leurs gentils messages.

Je m’y remets donc, et je suis très flattée de l’intérêt que vous portez à quelques lignes hebdomadaires…

Merci.

Oui, merci d’avoir été là pour moi quand ce n’était pas drôle.

Merci d’être restées malgré tout.

Si, mes tribulations dans le far ouest nantais sont terminées (encore que puisque belle maman et moi sommes dorénavant copines, j’y retournerai en coup de « vent »), celles de la côte d’azur ne font que commencer… et je serai ravie de vous raconter un peu nos mésaventures quotidiennes…

Je vous fait de gros bisous,

Je vous aime.

E

 

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 20:24

Sur les traces de notre passé…

 

 autrres-nantes-016.jpg

 

 

Ce soir, pour vous, quelques sorties culturelles, pour changer des boutiques… Qui a dit que nous, femmes du sud, étions si superficielles ?

Eh bien, vous noterez s’il vous plait que nous pouvons aussi nous intéresser à la culture, à l’art ou même à l’histoire.

Justement, c’est d’histoire que je vais vous parler ce soir.

 

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La ville de Nantes a inauguré récemment, c'est-à-dire le 23 mars dernier, son Mémorial pour l’abolition de l’esclavage…. Apparemment une première en France !

Cet édifice, où je me suis rendue cet après midi, se trouve sur les quais de la Fosse, en contrebas, l’accès y est gratuit et donc à la portée de ceux qui souhaitent s’instruire.

 

Cette esplanade, d’après mes recherches permet de rappeler que les bateaux négriers partaient de là, transportant ces hommes et ces femmes vers leur triste sort.

 

J’ai découvert à mes 17ans, lors d’un exposé de classe, sur le sujet que j’étais moi-même concernée directement de par un de mes ancêtres à cette infâme partie de l’histoire, raison pour laquelle j’ai éprouvé l’envie de me rendre en ces lieux, pour m’impliquer à ma hauteur à cette partie de notre passé commun.

 

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Ainsi, une lignée de plaques de verres racontent à travers en enchainement de dates et d’extraits d’écrits, 3 siècles de commerce triangulaire ou l’on vendait des êtres humain comme du bétail… un esclave se compare même à un bœuf, disant que pour ces tortionnaires (qui le battaient), ne voyaient aucune différence entre l’homme noir et l’animal.

 

 

 J’ai pris bien entendu des photos, que je suis contente de partager avec vous, de ces témoignages traduits en anglais, en français ou même en créole … il y a aussi quelques extraits des paroles d’A. Lincoln ou de M. Martin Luther King.

 

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C’est une visite assez brève en fait, en trainant des pieds, en m’arrêtant pour prendre des clichés et pour lire les citations, j’ai du y passer maximum 45 minutes.

 

Voilà.

 

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Trois siècles de maltraitance et d’asservissement de l’homme sur son prochain, résumé si courtement en moins d’une heure…

Ah oui, ce fut bref.

Pas de coupures de journaux, pas de photographies, pas d’objets…

 

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D’après les articles traitant de la manifestation, le château de Duchesse Anne, a mis à disposition plusieurs salles traitant du sujet… je suppose que dans ce cas la visite est payante…

Malgré tout, le Mémorial de la Fosse est une belle initiative, quand on sait qu’elle a été menée à bien sans l’aide de l’Etat…

 

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Surtout quand on sait que des villes pauvres telles que St Malo, Nantes, le Havre, ou la Rochelle ont embarqué près de 2800 navires de « marchandises » (café, bois « d’ébène », tissus, et êtres humains bien sûr…) et se sont construites et développées grâce aux armateurs et à leurs si précieux chargements…

 

Eh bien, un premier mémorial, c’est déjà un début dirons nous.

Si pour obtenir plus de renseignements sur ce sujet il me faut acheter un billet afin de visiter le célèbre château nantais,  je le ferai, et vous tiendrai bien entendu informés de ma découverte.

Les esclaves auront payés de leurs vies pour la construction de ces civilisations qui n’étaient pas les leurs… et nous paieront à notre tour lesdites civilisations pour en prendre connaissance…  (Cet esclavage aura finalement permis d’en faire des bénéfices !).

 

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Lire toutes ces atrocités peut révolter quand même, il faut l’admettre.

Cela nous permet de nous remettre en question et de rester humbles, surtout quand on est « sang mêlé » comme moi, et à se demander quelle place j’aurais eue à cette époque là ?

Serais-je morte pendant la traversée comme ces femmes dévorées par les requins, ou vendue plus cher de par ma couleur de peau plus claire ?

 

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Le seul d’y penser me fait froid dans le dos.

 

Voilà les réflexions que je voulais partager avec vous ce soir.

Je vous souhaite une bonne soirée,

A très vite !

Ella

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 21:10

Les Vacances en Avant Première…

 

 

Vendredi soir, j’ai attaché mon vélo aux alentours de 17h15, passé un p’tit coup de balai dans la maison avant de boucler mon sac et de … partir en weekend à Pornichet.

IMG 0331Il flottait comme un parfum doux de vacances, doudou au volant, des raybans sur le nez et un chapeau sur la tête… Ray Charles en fond sonore qui nous chantait What I’d say ?  well, whatever you like! I would say that it‘s sounds good to me!

 

Un stop sur la route pour le goûter, et un second break au casino … histoire de faire des courses pour le weekend.

 

Nous sommes arrivés dans la jolie maison de famille, avons posé nos sacs dans nos chambres avant de ressortir, vite, avant le coucher de soleil.

Une promenade en bord de mer, avec pour seule compagnie, quelques mouettes, et du sable blanc et fin.

En rentrant, nous avons pris une douche très chaude, et dégusté une pizza, un rosé fruité et délicieux (je sais qu’il l’a choisi juste pour moi) et rajouté du bois dans la cheminé.

 

IMG 0336

En dessert ? Des fraises ! Une énorme barquette à petit prix que nous avions embarqué un peu plus tôt.

Je vous l’avais dit que ce weekend me semblait bien parti !

Entre la fatigue de la semaine, le calme et l’unique verre de vin (oui je sais : je vais avoir trente et un ans et je ne tiens toujours pas un malheureux verre de rosé…), j’ai dormi comme une bienheureuse.

 

Le samedi ?

Un petit dej gargantuesque (vive les chouquettes), et un tour au marché.

Tout en couleurs et en parfums, avec de jolies fleurs, des fruits et légumes, des produits laitiers… tous les stands y étaient colorés, avec aussi de jolis paniers, des chapeaux et même des parapluies.

Tout un univers de couleurs chatoyantes et vives, les chants de la chorale de l’église aussi, qui nous rappellent la tradition des rameaux.

 

Nous nous sommes ensuite posés face au bord de mer pour y déguster des sandwichs avec tout autour de nous, les enfants et leurs créations artistiques de châteaux de sables, les jeunes qui bronzent, les sportifs qui courent, font du vélo ou du roller.

Et c’est là que mon homme a été héroïque ! Oui je vous le dis (mon cœur si tu lis cet article, je suis très fière de toi et tu as été très courageux).

 

Il a supporté de m’accompagner en long, en large et en travers de l’avenue De Gaulle (autant le reconnaître, je suis Niçoise, futile et fière de l’être).

 

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Les modeuses qui connaissent la Baule le savent, sur cette avenue, se trouvent certaines de nos adresses  préférées. Je cite : Le comptoir des cotonniers, Ikks M/W, Princesse Tam Tam, etc.

D’autres boutiques, tout aussi branchées nous proposent leurs articles et accessoires afin de compléter nos tenues en alliant détente, soleil et shopping.

 

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Mais qui est le crétin qui nous disait de faire l’amour et non les magasins ? Honnêtement, il devait être mal renseigné ou aigri, car un style incertain est le meilleur moyen de rester célibataire !

Ainsi vous pourrez jeter un œil aux nouveautés de Zizanie (j’ai craaaaqué…), des Petits Hauts, de la Fée Maraboutée, de Panik ou même de Dolita, adresses déjà présentes sur Nantes. autrres-nantes-018.jpg

 

Justement, non seulement il n’a pas rouspété pendant le shopping, mais en plus, sans que je n’ai rien demandé du tout, il m’a offert ce ravissant collier, chez Dolita.

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Je vous recommande la Baule si vous avez besoin d’air sans forcément pouvoir prendre l’avion ou faire un long break (faut bien travailler parait-il…), en plus des fringues, des shoes, des lunettes bref du total look, vous pourrez découvrir des bars d’expo avec ces jolies collections venues d’Indonésie  , pour ce très gentiment monsieur qui vend des savons parfumés à des prix plus qu’accessibles et de toutes sortes de notes fleuries ou sucrées, pour le plaisir des yeux, de la peau et du museau.

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Il y a ces restos terrasse, où vous pourrez soit juste déguster un verre, soit déjeuner en plein soleil avec votre moitié ou des amis.

Pour le gouter, j’ai testé la crêperie sur des airs cubains et les bonbons de chez Manuel… Comment vous dire, un délice.

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Moi qui viens du Sud Est, j’apprécie tout particulièrement cet endroit.

Une atmosphère tout de même nettement moins luxueuse mais assez proche de Juan les Pins.

Ici les visiteurs sont moins nombreux, il s’agit de familles du coin ou de parisiens qui veulent frimer avec les copains en bord de mer, dans des voitures souvent louées, et conduites beaucoup trop vite… Quant aux minettes, elles se posent en bikini sur leur serviette entre deux « pile ou face » et qui allient leur séance de bronzette à quelques poses pour alimenter leur Facebook ou leur compte twitter.

Ici, très peu de touristes étrangers. Peu d’espagnols, pas d’italiens, ni de russes, ni même d’anglais.

Rien. Quelques familles, des frimeurs, et puis, quelques couples, comme nous, à la recherche d’un bol d’air frais.

 

autrres-nantes-032.jpg

Il y a quelques restaurants aussi, le long de plage. Mais on peut les compter sur les doigts d’une main.

Et puis, la mentalité est très différente dans l’Ouest.

Ici, d’après mon petit nantais, les gens ne penseraient même pas payer pour une journée en plage privée quand ils peuvent se poser tranquillement et gratuitement sur la plage publique.

Comme pour la piscine, c’est avec la notion du « publique » que j’ai quelques difficultés.

Le sentiment de tranquillité, de sécurité et de confort que me procure ces établissements ne résonne pas de la même façon dans l’esprit des « locaux ».

Je le respecte, il n’y a pas de critique ni d’ironie (pour une fois), simplement, il faut admettre, qu’il y a plus de monde sur la Côte d’Azur, et donc plus d’imbéciles et de lourdauds.

Au moins, pour 10 euros, j’achète ma paix et ma tranquillité.

Bien entendu, je ne me rends pas à la plage tous les jours. Simplement le dimanche, tous les quinze jours pendant l’été.

Un faible coût pour ma tranquillité et ma sécurité (je peux laisser mes affaires et aller me baigner), une notion tout particulièrement importante pour moi.

 

Il faut croire, néanmoins que si nous divergeons sur la plage, en ce qui concerne le bien-être, il me semble, car j’ai pu compter 3 ou 4 établissements SPA, avec des soins aux tarifs plus ou moins abordables selon la cure et le forfait choisis.

 

Nous avons poussé notre promenade jusqu’au Casino, pour choisir quelques cartes postales en souvenir et à partager avec nos proches.

 

Nous avions pensé sortir le soir et boire un verre dans un des quelques clubs du coin, mais je me suis endormie sur le canapé, après avoir dégusté un rôti aussi fumant que délicieux et un délicieux vin rouge, le tout accompagné de salade et de morceaux de fromage.

 

Nous avons laissé le feu s’éteindre dans la cheminée, avant de nous brosser les quenottes et de nous coucher, tranquillement, ravis, d’être là, et triste à l’idée de la fin du weekend.

 

Le lendemain ?

 

Eh bien nous avons rangé, et nettoyé la maison, puis nous sommes retournés au marché, choisir des plantes aromatiques pour la cuisine, et du sel de Guérande.

 

J’ai eu un coup de cœur pour une fragrance d’été  de chez Beauty Success, des odeurs du soleil, et de la mer … peut-être pour prolonger ce weekend romantique.

 

Nous sommes rentrés chargés comme des mules, heureux… des fraises à déguster pieds nus, sur notre terrasse… c’est vrai que certaines habitudes, tellement faciles à prendre.

 

Et pourtant.

 

Il faudra bien y renoncer. D’abord parce que la semaine de boulot va reprendre ; ensuite parce que les températures vont malheureusement se radoucir cette semaine, et apparemment, jusqu’au weekend de Pâques.

 

 

 

Mais en attendant, on conserve sa J happy face… je vous claque un gros bisou et je vous souhaite une très belle semaine.

 

EllA

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 21:34

Faites l’Amour pas la Guerre !

 

 

Mardi 27 Mars 12

 

Oui, j’ai choisi ce titre car il reflète très mon état d’esprit… ces imbéciles d’insurgés avaient tagué sur un mur une variante bien à eux : faites l’amour pas les magasins… ils auraient aussi écrire faites la manche… parce que c’était, je crois la finalité du mouvement… soutirer des tunes aux passants en raison de la précarité grandissante dans le monde… (Devons nous leur rappeler que les passants en questions sont actifs et se lèvent chaque matin pour aller bosser).

 

Ce n’est pas le but de mon article.

Je suis d’excellente humeur aujourd’hui.

Alors, je viens prendre de vos nouvelles et vous en donner un petit peu.

Avez-vous comme moi bien commencé votre semaine… avec toujours la même happy face ?

Parce que, hier, je suis rentrée en fredonnant sur mon vélo, une chanson interprétée par miss Joss Stone, qui s’appelle L.O.V.E… Deux croissants aux amandes, une baguette de pain… et le bonheur flottant, tout autour de moi.

J’ai croisé mon homme dans l’ascenseur.

Quel bonheur que de prendre son gouter sur la terrasse par près de 22°C.

Nous sommes sortis nous promener, nos lunettes sur le nez, main dans la main.

Se faire la guerre, si c’est parfois nécessaire, pour établir des règles de vie et pour nous respecter les uns les autres, c’est assez usant tout de même.

Les bisous, c’est nettement mieux quand on y pense.

La tendresse c’est nettement mieux que les disputes et autres mesquineries… qui en plus sont indignes de nous et qui nous montrent tels que nous pouvons être et sous notre plus mauvais jour.

Un câlin. Une douche chaude… un air de légèreté … le rêve.

Et puis, on n’est pas bien là tous les deux, un verre de rosé chacun et des petits carrés de pains tartinés de tapenade… avant de déguster une bonne salade composée… dorée au soleil de l’été.

Le Soleil est toujours haut, alors que les infos commencent… bref, une soirée, tendre, et douce… rien de plus joli que ces sentiments qui nous tiennent, encore et toujours.

 

Impossible, d’ailleurs pour moi, de penser à autre chose, ni même de concentrer sur le boulot.

Attention, je fais mon job correctement.

Mais, il n’empêche que mes pensées vagabondent vers le bleu de ses yeux ce matin au réveil.

Qu’il était beau mon amoureux, un plaisir que ce petit dej’, avant de le regarder partir bosser, et de grimper moi aussi sur mon vélo pour me rendre au travail.

J’ai été assez seule ces dernières semaines et je suis contente de retourner à une vie sociale, qui est importante pour mon équilibre.

C’est vrai qu’un peu d’isolement reste agréable.

Je suis une fausse sociable.

J’ai besoin d’avoir la paix pour écrire ou même pour réaliser mes créas de patchwork.

Il reste tout autant agréable de partager mes journées avec vous, mes recettes, mes looks ou même mes adresses et coup de cœur.

La fin de la journée de travail a pu être entachée par un incident mineur mais tout aussi désagréable, mais il est de choses dans la vie que l’on doit supporter. Il n’est pas obligatoire d’y accorder trop d’importance. J’ai néanmoins fait le nécessaire au niveau professionnel pour éviter toute sorte de désagréments ultérieurs.

Voilà.

Pas de Zumba pour moi aujourd’hui.

J’avais trop de retard sur mes écrits.

Je m’y remets dès demain après midi, avant, certainement, de poster un petit billet.

D’ici là, je vous souhaite une très bonne lecture, et une très douce nuit.

 

EllA

 

 

 

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 21:32

Une jolie Semaine en perspective.

 

Lundi 26 Mars…

 

 

Les vacances sont finies, mais ça va plaisir de retrouver ses collègues, son ordi et aussi … ses partenaires commerciaux… bref de retourner au bureau.

On a pu se raconter nos vacances, au ski, ou à Orléans… ou encore à Nantes… vissées sur leur blogJ.

Bon, d’accord, la semaine dernière, j’ai un peu brillé par mon absence… en même temps, j’ai bien le droit de les prendre ces vacances, n’est ce pas ?

Voilà, un déjeuner en amoureux, avec Monsieur… avant d’y retourner, à califourchon sur ma bicyclette, mes rayban sur le nez et toujours le même sourire depuis dimanche soir… suspendu à mes lèvres.

Profitons en … ma joie de retourner bosser ne sera pas bien longue, croyez le !

Surtout que, je dois faire peine à voir sur mon vélo, à souffler comme un phoque au fur et à mesure que je progresse vers ma destination (j’avoue, je pousse, à moins de 10 minutes, sans côte)… avec mes genoux et mes bras qui crient grâce.

Ben oui, j’ai encore fait de la zumba ce matin (je ne reprenais pas très tôt)… ben ouais… une heure de cardio.

Si je m’y recolle demain, ce sera après le boulot, de sorte, de  pouvoir poursuivre cette romance chaque matin entre mon oreiller et moi.

… Des bisous

 

EllA

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 21:27

Les Tribulations d’une Niçoise dans le Far Ouest !!! Volet 14

 

Un weekend mitigé…

 

 

Samedi 24 Mars 12

 

Je suis effectivement sortie en ville cet après midi de samedi… après avoir rouspété un coup dans mon article précédent.

J’ai effectivement pris mon bouquin pour m’installer en terrasse, mais, autant le dire, personne ne s’est risqué à venir m’aborder.

Il faut dire qu’en partant de la maison j’étais chargée comme un explosif d’énergies plutôt négatives, qui devaient se percevoir facilement.

La tension entre mon cher et tendre ne faisant que grimper, cette petite promenade aura eu au moins l’effet de me calmer.

En arrivant en ville, j’ai pu constater un nombre incroyable de gendarmes et de CRS, qui tentaient d’assurer la protection des promeneurs peu effrayés par la manifestation des agriculteurs.

Bof. Je me suis dit que c’était beaucoup de bruit pour peu de choses… surtout que le projet aura lieu quoi qu’ils disent… et tout ce raffut ne sert à rien et gâche un samedi presque estival.

Je me suis donc assise en terrasse, une paille plongée dans mon iced tea… pour un bain de soleil en compagnie de mon livre… hum… ce que j’aime la chaleur quand même !

Je traine, je dévore mon livre.

Je n’ai pas envie de rentrer… pas très envie de reprendre cette conversation pénible que nous avons commencé tantôt.

Je passe voir ma copine d’Eram. C’est toujours bon de la voir.

C’est vrai que je connais peu de monde.

Nous discutons un peu de la manif dehors et elle me montre ces nouveautés… je craque pour deux paires de talons en open toe… corail. On les essaie toutes les deux. Le verdict tombe : elles sont top !

Je me décide finalement, après une glace, à reprendre le chemin de la maison… et j’en profite pour discuter un peu avec ma maman… ben oui, de mère j’en ai une moi aussi… alors je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas droit à mon bouh ouh ouh… si j’en fais un par trimestre, c’est fair play.

J’ai mal partout en montant les escaliers, et je souffle comme une grand-mère… j’ai passé une heure ce matin, à gesticuler sur mes exercices de zumba cardio… du coup, j’ai la sensation que mes bras et mes cuisses vont rendre l’âme.

Je reste seule un moment dans l’appart’, une clope au bec et un fond de James Brown pour me tenir compagnie.

Et il y a cet article sur les accessoires sur lequel je fais des recherches, ça m’occupe un peu… et de m’occuper me permet de ne pas penser à mes tensions.

Parce qu’il faut croire que ces stupides compléments alimentaires (assez chers au total) ne me servent pas trop à me calmer.

Je suis sous la douche quand il rentre.

Il y a comme un soupçon d’hostilité dans l’atmosphère.

J’enfile un pull par-dessus mon jean et sors faire un tour.

Je me suis un peu trop couverte, dehors il fait bon.

Les jeunes sont assis dans l’herbe, à discuter entre eux.

Certains sont très éméchés … nous sommes dans le nord… et c’est un samedi soir.

Dans quelques heures nous devrons à nouveau régler nos montres pour l’horaire estival.

Je traîne avant d’aller au lit. J’ai plié mon bouquin. Déjà.

La suite l’an prochain.

Je me décide à mettre mon pyjama.

 

La suite demain.

Bonne nuit, chers toutes.

E

 

 

Dimanche matin… 25 mars 12

 

Je suis réveillée par la migraine.

Comme toujours quand je suis contrariée.

Je me lève et sors m’acheter de la viennoiserie.

Je déteste faire la tête, je ne suis pas douée pour le faire, et j’aime autant crever l’abcès et régler le souci.

Je décide de ranger mes affaires et de mettre de l’ordre.

Aujourd’hui pas de zumba cardio. C’est dimanche et c’est mon jour de repos.

Plus tard, je retourne me coucher, ma migraine au summum de sa puissance.

Nous finissons par avoir La conversation.

Je suis lasse.

J’ai l’impression d’avoir vécu la scène une trentaine de fois.

C’est douloureux d’aimer parfois, et quand je suis mal dans ma peau, je me demande si j’ai bien fait de venir ici, si loin de mes amis et de mes proches… une ville, qui si elle devient plus sympathique, reste encore un gros mystère pour moi où je n’ai pratiquement aucune attache.

Devrais-je rentrer ?

A quoi bon être près de quelqu’un qu’on aime quand on est loin l’un de l’autre que l’on est sans arrêts seule l’un en face de l’autre ?

Nous avons discuté un moment, pleuré, et fait une sieste finalement. Epuisés de s’être pris la tête si intensément et si longtemps.

Quand nous nous sommes réveillés, j’ai eu la sensation que la tempête était finie. Nous avons pris une douche et sommes allés faire un tour dehors.

Souffler, sortir de nos murs, voir des êtres humains… nous prendre la main.

Nous avons amené avec nous notre nouveau jouet… un appareil à photo instantanée. 

Ce serait dommage de ne pas avoir profité d’un aussi beau temps.

Nous avons mangé un bout dehors… avant de rentrer à la maison, tranquillement, fatigués, mais heureux… presque contents d’avoir « survécu » à la crise.

 

Voilà, comment ma migraine s’en est allée, tout comme la panthère noire et son grincheux, ils sont retournés dans leur tanière, et j’espère ne pas les recroiser de sitôt.

Le sourire est enfin revenu à la maison.

Je vous embrasse.

 

EllA.

 

 

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 13:20

Quand une  jeune femme s’endort et qu’une autre personne se réveille.

 

 autrres-157.jpg

 

 

 

 

Salut les filles.

 

Juste un petit billet pour prendre de vos nouvelles.

 

J’espère que vous allez bien et que vous avez passé une très bonne semaine.

 

Plus intéressante que la mienne en tous les cas, parce qu’en dehors de quelques rende vous bien sympas, je dois avouer que je commence à trouver le temps long.

Mon humeur est changeante, comme la météo… mais avec le soleil de retour aujourd’hui et au moins jusqu’à jeudi, tout devrait bien se passer.

 

Voilà.

Mon petit copain (Dieu que je déteste ce terme) était en vacances, comme moi, et il a réussi à me plomber ma dernière semaine de congé avant la reprise lundi.

Eh oui, monsieur ne sait pas quoi faire de lui-même quand il est en vacances.

Il commence à tourner en rond, et toutes mes bonnes volontés d'être cool s’effritent en même temps que mon impatience grandi.

Ces hommes enfants sont épuisants.

 

En plus, j’ai eu la très mauvaise idée d’aller voir cette ravissante comédie, Target, où les hommes sont craquants et surtout… eh bien, ce sont des hommes quoi…

Ils sont beaux à tomber, ont compris que le style n’est pas un mythe, savent séduire une jeune femme (avec plus de trois mots de vocabulaire)… et ne tombent pas dans les pommes à la première goutte de sang. Ah oui… ils n’ont pas une peur bleue des enfants.

 

Je n’ai pas cessé de sourire bêtement (vous vous souvenez, cet air bien stupide que nous avions à 16 ans quand le beau gosse de l’école nous faisait un sourire ? eh bien oui, le même… à bientôt 31 ans !) de toute la projection.

 

Et puis je suis sortie du cinéma. Et ce fut terminé.

La sensation de doux flottement que j’avais ressentie était en train de s’évaporer…

Je me suis retrouvée, là, place Commerce. Vers 18h, beaucoup de monde.

 

Et beaucoup d’has been, aussi.

 

Un kilomètre de tâches autour de moi, pas un seul beau gosse. Pas un homme doté d’un quelconque charme. Rien.

C’est dramatique.

 

Je ne vous parle même pas de Monsieur… entre môman et les copains… affublé de ce jean ridicule et de ces sweats à la mode marinière... que je ne peux lus supporter, ou pire, ces affreux tee-shirts qui sont passés hors la loi en 1990…

 

Bon, je sais qu’il doit bien y avoir des qualités dans chacun.

Ça c’est ce que la gentille Ella pense et écrit quand elle est de bonne humeur et qu’elle tente de se rassurer (en vain) sur le fait que le tout n’est pas toujours si terrible.

Eh bien si c’est terrible, et pire, c’est d’un ennui mortel.

Je ne me retrouve en personne ici.

 

Ils sont tous si « nantais »… quand je pense que nous sommes à peine à deux heures de Paris…

Cette ville grisante où les hommes sont séduisants, drôles et … gonflés. Oui, un peu d’épice que diable, on risque peut-être de mourir du cancer.

 

Où sont les hommes qui ont du répondant, un sourire charmeur et un je ne sais quoi d’insolent ?

Je ne recherche même pas un bloc, mais un homme qui peut vous offrir un cadeau digne de ce nom pour fêter vos un an, et qui ne vous offre pas de roses seulement quand il a fait une bêtise.

Ce serait fabuleux, aussi, si on pouvait expliquer à ces messieurs, que leur mère, on les aime bien, mais qu’on n’a pas envie de partir en vacances avec elle !

 

Je ne sais pas quand la gentille Ella est retournée à sa bulle.

Ni même quand l’autre Ella, celle qui est plus dangereuse s’est réveillée. Ça faisait longtemps, que je n’avais pas eu ce genre d’envie… de vivre un peu, pour moi, come une égoïste, d’être une femme pas juste celle qui l’accompagne.

J’ai tenté de lui en parler.

De lui dire que je m’ennuie, et qu’il me fatigue.

Que j’ai besoin d’être draguée et séduite, de messages coquins sur mon téléphone, de passion.

Je ne suis pas une gentille et sage petite fille. Je suis une gentille peste.

 

J’ai donc parfois envie de sortir de la cage dans laquelle nous vivions…

 

J’ai pris des compléments alimentaires (produits à base de plantes sans aucun additif chimique) pour me « détendre », je fais une heure de sport par jour entre la zumba et la corde à sauter… même le vélo ne me calme pas.

Je tourne en rond et l’avoir sur le dos ne m’arrange pas.

 

Au vu de son métier, j’ai cru comprendre que ces hommes sont calmes, maîtres d’eux-mêmes et peu bavards. Mais à longue, je vais finir par l’étriper… j’avais pensé sauter du balcon (4eme étage) mais qui tiendra mon blog quand je serais paralysée ?

 

Pourquoi ne serait-il pas plus bavard, moins calme ?

 

Moi toute cette maîtrise de soi m’éreinte au plus haut point. Et cette manie de prévoir toujours tout ce qui peut arriver sur le plan matériel et de n’avoir pas une once de bon sens sur le plan personnel me désespère.

Je ne veux pas de ces trucs pratiques qu’il me ramène à la maison, ni qu’il me fasse la morale sur le volume de mon ipod. Mon père était chiant, je n’ai pas envie que mon mec le soit aussi.

 

Je ne veux pas d’un prince barbant, juste d’un prince sexy et charmant (ben oui, quand même, on a déjà donné dans le prince sexy et crétin… on n’a pas envie de recommencer).

J’ai besoin de salsa, de transpiration et de sourires interdits.

C’est très certainement ce côté défendu, qui me fait tellement envie.

J’ai envie de marcher pieds nus sur la promenade des anglais, un chapeau de paille sur la tête avec une grosse tarte aux fraises à la main.

J’ai envie de rentrer chez moi, plus aujourd’hui que jamais.

Comment peut-on être si seule alors que la personne qui nous est chère est assise juste à côté de nous ?

 

Je vais peut-être aller lire ce bouquin que j’ai déniché hier soir (ma meilleure amie, l’a pris aussi, et je ne veux pas qu’elle le dévore plus vite que moi), et puis ça me fera passer mon énergie dans autre chose… Ah ! Frustration quand tu nous tiens !

 

 

Et puis, râler, soulage, certes, mais rester là devant l’ordi à rouspéter ne me fera certainement pas vivre plus dangereusement.

 

 

Alors, voilà, je vais me faire une beauté, enfiler un short et un ce joli pull qui me donne bonne mine.

M’entraîner dès à présent à sourire (j’avais perdu l’habitude en ces derniers jours) et sortir faire un tour… Qui sait, si je m’étais trompée et qu’un homme ténébreux m’offrait un thé ? (ne commencez pas… un thé, ce n’est pas interdit par la loi… surtout si j’ai très soif…).

 

 

Je vous embrasse, je vous raconterai peut-être…

 

 

 

 

 

EllA

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 11:21

Les Tribulations d’une Niçoise dans le Far Ouest !!! Volet 12

 

 

Très chers Tous & Toutes,

 

Juste un petit billet, pour vous donner un peu de nouvelles en cette fin de weekend.

Comment allez-vous ? Avez-vous eu beau temps ?

Ici, comme la jolie madame de la météo nous l’avait prédit, il a fait plutôt gris et venteux.

Ben oui c’est le pays de la Loire… alors, en même temps… il faut bien un peu de grisaille de temps en temps, après la semaine lumineuse que nous avions eu, c’est fair play…

Mais bon, ça restait tout de même peu motivant pour une promenade en ville ou en vélo… J’ai d’abord enfilé un joli pull tout doux, et ce joli pantalon en soie qui glisse et fait une jolie silhouette.

 J’avais envie de me détendre et de trainer un peu, tranquille dans mon nid, alors, je me suis préparé un thé, sur un fond de Corinne Bailey Rae, accompagné de macarons.

Oh et puis, cette semaine,  j’avais déniché à la Fnac, un petit livre, bien féminin, qui se boit comme du petit lait et que j’ai dévoré d’un trait…

Doudou, qui ne craint pas la pluie, a pris son courage à deux mains et est sorti faire un tour.

Il est revenu avec des emplettes pour le dîner du soir et un bouquet de roses… bien rouges… juste pour moi… n’est-il pas adorable de s’être souvenu que le samedi, j’aime un nouveau bouquet pour égayer la maison ?

Ce genre de petites attentions… c’est magique, cela ne coûte pas très cher, ce n’est pas un diamant non plus, mais j’y suis tout de même deux fois plus sensible.

Comme il n’est pas très expressif ni très romantique, cela m’a fait doublement plaisir.

Voilà, nous avons cuisiné une recette le soir, tous les deux, et discuté un peu.

Cette soirée du samedi est passée tranquillement.

Le dimanche aussi, j’étais d’humeur paresseuse, et ça fait beaucoup de bien.

Nous nous sommes levés tard, sortis acheter de la viennoiserie sous la pluie…

Fait un brin de ménage en musique… et en rythme avant de nous affaler devant un bon film.

Je n’avais pas voulu le voir au cinéma, je préférais attendre de lire le livre avant.

Il s’agit de La Couleur de Sentiments.

Je l’ai lu pendant mes vacances de Noël, chez mes parents, en Côte d’Ivoire.

Autant dire que je l’ai dévoré, en deux jours.

Je lisais partout, en voiture quand on sortait avec ma mère, dans la cuisine avec ma nourrice, dans ma chambre jusqu’au petit matin.

J’ai lu, ri et pleuré.

Je pouvais comprendre Miss Skeeter, qui recherche sa nourrice Constantine et qui est malade de détresse de ne pas savoir ce qui lui est arrivé.

J’ai moi-même eu l’extrême chance d’avoir une nourrice.

Elle est arrivée chez nous j’avais seulement quelques mois, et elle tout juste 20 ans.

Elle s’appelle Bernadette, mais je le prononçais « dadet ».

J’ai bientôt 31 et elle est encore là, à se soucier de nous, à discuter, rire, pour nous appeler à nos anniversaires…elle n’oublie jamais. Elle m’a appris à me tenir debout et à penser par moi-même, à avoir un avis.

On me dit souvent que je suis solaire… c’est grâce à elle. Le soleil de notre maison c’est Elle.

Je l’aime comme ma mère et je ne conçois pas ma famille sans l’y inclure.

Alors, ce livre, il me parle beaucoup.

Miss Skeeter était en colère de voir comment ses amies traitaient leurs domestiques alors qu’elles avaient été élevées par ces dames.

Je ne suis pas blanche, je suis métisse.

Pour ma nourrice, cela revient strictement au même.

J’ai vite compris, que pour un ivoirien, un métisse, ne sera jamais un des leurs, ce sont des enfants « toubabous » (blancs). C’est comme ça.

Pourtant, elle nous aime mon frère et moi, comme ses propres petits.

C’est un livre magnifique, extrêmement détaillé.

Le vocabulaire employé est simple et direct, comme quand ma nounou discute avec nous, il n’y a pas de tournures de phrases, les choses sont dites crues avec honnêteté.

Le film ne pouvait pas retracer toute cette histoire avec les détails, mais, il est extrêmement bien ficelé et les actrices sont toutes fabuleuses.

Oui, j’ai à nouveau ri et pleuré… j’ai été moins en colère, que pendant ma lecture car tous les passages n’y sont pas…

Si vous ne l’avez pas vu ni lu, essayez de faire l’un ou l’autre.

Ces personnes ont souffert. C’était il y a si peu de temps… dans les années ’50… j’ai trouvé des photos où ma grand-mère, Mamie Blue, portait les mêmes robes, des sacs similaires et ces mêmes souliers à sockettes blanches.

On ne peut pas ne pas se sentir concernée.

Le livre nous raconte comment un jeune garçon noir a été battu pour s’être trompé de toilettes (il n’y avait pas d’inscription sur la porte)… il est mort de ses blessures.

Dieu n’oublie pas ses enfants, aujourd’hui, c’est un homme noir qui dirige l’Amérique.

Alors voilà, comment j’ai passé mon après midi du dimanche.

Assise sur mon canapé,  dans les bras de doudou, emmitouflée dans ma couette, à boire du lait, et à renifler dans mes kleenex.

Une fois le film fini, il m’a fait un gros câlin, pour me consoler, et puis j’ai pu dire à dadet que je l’aime et qu’elle est fabuleuse.

Je n’ai pas résisté. J’ai fini par m’endormir sur le canapé.

Il m’a réveillée vers 19h, pour m’emmener dîner dehors.

Ainsi, j’ai découvert « l’entrecôte ».

Nous avons poireauté bien 40 minutes dehors puis dans le sas, avant de parvenir en bout de file d’attente pour une table de deux.

C’est à notre tour d’être placés quand deux horribles bonnes femmes nous sont passées devant, avec la complicité de la brunette de l’accueil… Françoise, qui aurait du je crois leur passer un coup de fil, mais qui apparemment n’en avait pas eu le temps….

Elles étaient complètement saoules et impolies.

Mon sang n’a fait qu’un tour.

La même Françoise est ensuite revenue nous placer, mais c’est très mal me connaître que d’espérer que j’en serais restée là.

J’ai patienté qu’on prenne ma commande pour leur demander si il y avait des faveurs particulières pour les habitués, pour les alcooliques voire pour les deux ou s’il fallait soudoyer Françoise de l’accueil pour éviter de faire la queue comme tout le monde.

Je n’ai pas crié. Ma voix était suffisamment cinglante pour lui faire comprendre qu’il me faudrait une très explication pour me faire taire.

Il est parti chercher la chef des rangs.

Qui m’a dit que l’accueil niait connaître ses deux autruches…

Je lui ai donc fait remarquer, que je n’aime pas qu’on insulte mon intelligence.

Par chance, les personnes qui attendaient eux aussi après nous, se sont trouvés placés juste à nos côtés… ils avaient donc subi la même indélicatesse, et se sont chargés de témoigner de la scène.

Françoise est donc venue s’excuser, s’engageant à ce que cela ne se reproduise plus.

Je n’ai pas fait plus d’histoires.

Ce restaurant qui vante ses mérites sur un site comme une brasserie de haut niveau, est et reste une brasserie.

La population reste assez « bof » et si la viande et les frites sont correctes, c’est vrai, la qualité de service laisse apparemment à désirer.

Un endroit que je ne vous recommande donc pas.

D’abord en vue de l’attente, ensuite au vu des manigances qui d’après la chef de rang sont coutumières (elle n’est pas très douée pour la comm’ celle-ci… elle aurait pu éviter de s’en vanter), et parce que pour ce que c’est ce n’est pas gratuit.

Malgré cet épisode désagréable, nous avons passé un bon moment, surtout nous avons pu trinquer à la naissance d’une jeune demoiselle, Charlotte… et discuté de ce que nous pourrions lu apporter comme cadeau. Il y a des jolies choses en ce monde, autant ne pas perdre son temps avec des gens laids et mal élevés (juste les remettre à leur place lorsqu’ils nous manquent de respect).

Nous sommes rentrés tranquillement, en passant devant cette fontaine, qui il n’y a pas si longtemps était complètement gelée.

Voilà, juste quelques émotions en cette fin de semaine.

Je vous souhaite une bonne reprise,

 

De très gros bisous,

 

EllA

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 20:03

Les Tribulations d’une Niçoise dans le Far Ouest… Volet 11

 

Il est 8H30, j’écoute William devant mon bol de céréales, mon traditionnel jus de fruit et ma dose de magnésium B6…

Il fait super beau, la météo parle de 20°C aujourd’hui.

Fabuleux.

Surtout que mon amie Vy’ m’a laissé un texto : rdv ce soir pour boire un verre, toutes les deux…

Le top ! Quelque chose me dit que cette journée va être sympa.

Je fais ma vaisselle et déplace les meubles.

Zumba à 9h00 pendant 20 minutes avec ce coach hyper sexy qui a des fesses rondes comme des pommes… et qui me sourit comme s’il me connaissait personnellement.

Plus 8 séries de jump fit. Les formes c’est joli… mais la peau d’orange nettement moins… alors, on s’excite un peu, musique à fond, c’est parti !

Quand je sors de la douche, il est déjà plus de dix heures… or moi j’ai un tas de choses à faire.

Jeter un œil à mes mails, bosser sur cet article que je dois terminer avant de sortir à vélo pour rejoindre doudou pour le déjeuner.

J’ai même eu le temps d’imprimer des prospectus pour faire connaître le blog, avant mon rendez vous de 13h avec Monsieur.

Je suis un peu en avance. Tant mieux, autant réserver une place en terrasse car vu le soleil, tout le monde aura la même idée ;

Il me rejoint. Des plats ingurgités sur le pouce, quelques anecdotes sur nos matinées et c’est déjà l’heure d’y retourner.

Je le raccompagne à son travail, et regrimpe sur mon vélo, continuer à distribuer mes flyers, mon casque sans fil vissé sur la tête (au son minimum, faut bien entendre les voitures, hein?), un sourire aux lèvres, et cette sensation de flotter qu’on a quand les beaux jours reviennent.

Les commerçants sont sympathiques, ils acceptent de me recevoir, certains me donnent des rendez vous, ou prennent le temps de discuter avec moi.

Je passe voir Vy’, pour savoir à quelle heure elle finit. Je lui propose ce joli café de l’autre côté de la Loire, où j’avais pu prendre un chocolat une fois.

On décide de se retrouver station Hôtel Dieu pour 19h00.

Vite je passe à la Fnac, un projet de créa à réaliser vendredi ou samedi matin.

Je rentre, encore scotchée à mon ordi… mon cou qui me lance et mon dos qui demande grâce… je n’en tiens pas compte, j’écris, encore, parce que j’adore ça. Il y a trop de bonnes choses à partager.

Et puis, parfois, j’aime mon prochain. Bon. Pas tout le temps quand même.

Mon iphone sonne l’alarme : il est 18h15… vite à la douche…

Un coup de make up léger… les cheveux sont toujours aussi frisés… crotte. Tant pis.

Une coupe Wild… je suis un Firecracker oui ou non ? et il y a peu de panthères dociles en ce bas monde… voilà.

C’est frisé et c’est Rock. Un point c’est tout.

Un boxer, pas de soutif, une robe dos nu… des collants chair et une paire de boots. Allez, un sautoir quand même, une montre fine et un bracelet. C’est suffisant. Noel c’est fini.

Un perfecto… noir, of course, et mon petit Lancel : une trousse retouches, un parfum, mes clés… ah oui ! mes sous. Bon ben faut y aller, ma copine me dit qu’elle quitte son travail.

Ca va, je vais être à l’heure.

Je dis au revoir à doudou, et hop je saute dans l’ascenseur.

Je me speede, je déteste qu’on m’attende.

On se retrouve en chemin et on emprunte toutes les deux le pont … nous nous amusons à compter les fenêtres de mon immeuble pour savoir où est mon appartement.

La nuit tombe doucement, et les températures aussi. Il a fait beau, mais sans vouloir être rabat-joie, ce n’est toujours pas l’été… nous sommes encore en Mars, et non en juin.

Quand nous arrivons sur les pelouses du bord de Loire, il fait nuit.

Nous entrons dans le café.

Il fait bon. Les couleurs sont chaudes… rouge et feutrées… presque intimes … une ballade cubaine flotte dans l’air. Sous ma chaise, je commence à battre des pieds… une question d’habitude. 

Nous choisissons nos sièges avant de commander deux moelleux, que l’on nous sert avec des tortillas.

Derrière nous les garçons piaillent derrière le comptoir.

Soit c’est parce que nous sommes les seules clientes du bar pour le moment, soit, ils n’ont pas vu de femmes depuis des lustres… ah la coagulation…

Je décide de choisir la seconde solution.

Vy’ et moi, continuons notre conversation, nos amours, nos familles… les frères et sœurs en photos sur nos portables… nos nouvelles adresses, ce qui nous a fait rire dernièrement… bref… des femmes quoi.

Nous dégustons un plat relevé avant de lâcher sur les desserts… moelleux au chocolat…

Ah j’en ai presque les larmes de tendresse…

Je ne vois pas en quoi la gourmandise serait un pécher.

La soirée se déroule tranquillement.

Il est 23 heures quand nous nous séparons place commerce pour son tramway.

Je souris encore en rentrant chez moi.

J’ai commencé ce blog pour lutter contre la solitude et l’ennui.

J’ai fait beaucoup de découvertes, rencontré des personnes très sympathiques.

J’adore Mademoiselle Vy’.

En plus d’être une très jolie fille, c’est une personne sensible, drôle et extrêmement intelligente.

 Mais ce que je préfère quand même reste le fait, que comme moi elle déteste faire ses courses !

 

 

Merci pour ce soir, ma belle, on remet cela quand tu veux.

 

Ton amie,

EllA

 

Ps : je vous souhaite à tous une très belle fin de semaine et je vous aime.

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 10:36

 

 

Nous sommes samedi matin.

Il doit être 8h 30 quand je sors de mon sommeil, à mes côtés, loulou dort paisiblement.

Doucement, je vais faire ma toilette, enfile jean, tee-shirt et soquettes, et fini d’enfiler mes baskets dans le couloir.

Mon cardigan préféré, un bonnet et une écharpe…

Dans ma poche, ma meilleure copine… ma CB, et nous voilà parties, suivies de l’ipod accroché à mes oreilles en direction de mon petit boulanger.

Une baguette, quelques croissants et une chocolatine… voilà qui devrait faire plaisir à mon chéri, quand il se réveillera.

Le temps de régler ma note, je papote avec mon petit boulanger. Il a des yeux noisettes gentils avec des bouclettes pour encadrer son visage.

Je prends, de ses nouvelles, discute un peu, lui souhaite un très bon weekend et rentre à la maison.

Il ne fait pas froid aujourd’hui.

Déjà, les rues s’animent, les passants montant et descendant du tramway, les étudiants en pharmacie qui attendent d’entrer en cours devant l’amphithéâtre… Quel délice que d’être librele samedi !

C’est un matin d’un joli gris, presque laiteux.

Quand je rentre, un homme est déjà debout.

N’est-il pas adorable d’avoir mis la table ?

Un bisou du matin, peut-être deux… Un sourire.

Et le voilà qui fronce les sourcils :

-          puce… qu’est ce que t’as dans les cheveux ?

-          Ben une queue de cheval, tu vois bien.

-           Oui, j’avais remarqué

Il fait petite pause. Me tourne autour.

(Mon Dieu mais comment fait-il pour garder un calme olympien ? Je n’en peux déjà plus, de ce suspense…).

-          Alors ??? Tu me stresses ? qu’est ce qu’il y a ?

-          Avec quoi as-tu noué tes cheveux ?

-          Ben un élastique

-          Ah non… On dirait plutôt euh… un string.

-          Oh zut ! Crotte ! c’est vrai, j’ai oublié. Ne volant pas faire de bruit, j’ai pris un pris un string propre sur l’étendoir de la salle de bains pour nouer une queue de cheval, le temps de faire ma toilette. Mais, j’ai oublié de … l’enlever. Oh lala … Je suis sortie comme ça !!!!

-          En même temps… ça change.

Il me sourit, amusé et me retourne un baiser.

Quelle étourdie quand même.

Dire que mon boulanger m’a vue avec cette tête là… bof, j’espère que ce string rouge aura coloré sa matinée.

 

Nous prenons ainsi notre petit déjeuner en amoureux, avant de sortir en promenade, un peu plus tard.

Il y a ce jardin japonais en centre ville qu’il tient à me faire visiter.

autrres-123.jpg

C’est ravissant comme parc, avec des arbres joliment taillées, ces étangs artificiels remplis de poissons colorés, d’où remontent des dalles, suffisamment rapprochés pour nous permettre de le traverser… comme au temps des geishas.

autrres-126.jpg

nous prenons quelques clichés, que je partagerai avec vous, avant de nous assoir sur un brin d’herbe pour déguster sandwichs et cannettes, et pour profiter un peu des rayons de soleil qui viennent d’apparaître.

Le seul dommage, est d’y être allé un samedi.

Des enfants turbulents crient et se poursuivent avec vélos et trottinette, au risque d’abîmés le travail des artistes de plantes et ceci, sans aucune intervention de leurs parents.

Il est près de 14h quand nous repartons, par le tramway numéro deux, rentrer tranquillement, et faire une sieste.

Deux heures de sieste tendre. Vive le weekend !

 

Je suis une femme romantique et une séductrice.

Je le sais. Je suis ainsi faite.

Alors, j’envois un billet doux à mon amoureux.

Je le remercie pour son invitation au parc, qui m’a beaucoup plu, et lui propose à mon tour, un rendez vous, dans un hôtel chic de Nantes pour un gouter raffiné.

Invitation qu’il accepte.

Nous nous donnons rendez vous place Royale, à 17h15.

 

Je prends une douche rapide, enfile une robe nude de chez American Vintage (je reste persuadée que l’on peut-être sexy et confortable), une paire de bottes, retouche lège de maquillage et hop, je descends la première.

Je passe voir mon amie chez Eram et pars le retrouver à l’heure, sur les marches de la fontaine.

Il est ponctuel, un peu en avance aussi.

Il dépose un baiser sur ma joue, et me donne son bras.

Ouh… ce que j’aime ces moments de romance entre nous…  et tous ces jeux tendres, qui me font sourire, encore et toujours après presque un an.

Je sors de ma rêverie car nous sommes arrivés.

IMG_0314.JPG

C’est un lieu magnifique, classé monument historique, doté d’une architecture datant de 1895, à base de céramique et d’autres vitraux, pour une décoration riche et ancienne.

Parfait pour un moment à deux.

Un charmant serveur nous apporte deux chocolats gourmands (à base de chocolat fondu) et des gâteaux en accompagnement, que nous prenons le temps de déguster.

IMG_0313.JPG

 

 

IMG_0320.JPG

Quelques clichés, des projets de semaine, de vacances… Avant de rentrer, heureux et complices. Des moments simples et doux, qui laissent un parfum d’évasion sur nos lèvres… n’est ce pas cela le bonheur ?

Je tiens à remercier loulou pour cette très agréable journée.

Ma vie nantaise, se construit, doucement, et me change, très certainement en quelqu’un de plus doux.

Bisous à Tous et à Toutes,

 

EllA

 

 

 

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